Un blog sans prétention, me permettant de partager mes goûts, mes kiffs, et de réflechir un peu sur le monde...
dimanche 18 août 2013
WonderWoman by Robert Valley
"DC nation Wonder woman" est un court métrage réalité par le fameux Robert Valley, et visible sur youtube.
Comme d'habitude, on retrouve une animation et un graphisme hyper moderne, faisant un peu penser à du Gorillaz. C'est péchu, frais, et bien balancé.
A voir aussi, un autre court métrage récent de Robert Valley intitulé "Shinjuku" et visible ici. Celui ci est un peu moins orienté action, mais tout aussi stylisé et fun à regarder, même si l'histoire est un peu + sombre.
A noter que Robert Valley nous avait déjà offert "Massive Swerve", un court métrage hypnotisant qui envoie du lourd niveau ambiance !
Mike Huddleston
Mike Huddleston est un dessinateur de comics américain. Il possède un style très dynamique et qui lance pas mal dans l'illustration et l’expérimental parfois, ce qui change pas mal des comics classiques de superhéros.
Il s'inspire à priori de gens comme Ben Templesmith ou AshleyWood, ce qui n'est pas pour nous déplaire.
J'avais déja flashé sur son style dans "Butcher Baker", (qui raconte l'histoire d'un super héros assez bourrin), où on sentait qu'il s'était bien lâché. On sentait une liberté créative assez explosive et un univers très coloré.
Puis là, je tombe sur "Homeland directive", un nouveau comics dans un style un peu moins taré, mais qui marche tout aussi bien : Un dessin toujours aussi synthétique, et à la fois riche visuellement.
Son style me rappelle aussi celui de Brett Weldele (notamment son boulot sur le comics "Southland Tales"),sauf que là, chaque planche est totalement originale au niveau visuel et coloré, ce qui donne
quelque chose à la fois varié, moderne et expérimental. Et puis le dessin est doté d'une énergie assez puissante, car assez anguleux et stylisé.
Du coup, l'ensemble devient vraiment attirant graphiquement, et on a envie de lire ce binz avec impatience.
Bref, un dessinateur à suivre...
mardi 2 juillet 2013
OMNI
C'est un peu par hasard que je suis tombé sur le Kickstarter du projet "Omni", une sorte de plate-forme "tapis" qui permet de se déplacer directement dans des univers virtuels, notamment les jeux videos.
La plate-forme serait à priori accompagnée de plusieurs accessoires, comme les lunettes virtuelles, le gun, et les chaussures spéciales pour le tapis.
Je dois dire qu'à première vue, je n'y voyais qu'un outil de plus pour les geeks, un accessoire peu pratique (par la place qu'il prend) et surement très cher. Il existe tellement d'accessoires de nos jours pour augmenter la sensation de réalité dans les jeux vidéo, je pense aux jeux d'arcade, mais aussi à la Wii, à la Kinect, etc...
Mais en y regardant d'un peu plus près, je me suis rendu compte du véritable potentiel de cet accessoire.
Alors bien sur, on aurait ce kiff de se balader dans ses jeux vidéos et univers virtuels préférés, avec une sensation de réalité "accrue" et d'immersion totale.
Mais on pourrait aussi utiliser cela dans un but plus utile que du simple divertissement, à savoir le "tourisme virtuel", ou bien encore l'éducation !
Imaginons un instant le plaisir de visiter ou de re-visiter des lieux qu'on connait, des souvenirs de vacance, des lieux éloignés réels, ou virtuels, avec des amis ou des proches par exemple ! Ce serait clairement excellent de partager cette connection via le web en "multiplayers"...
Le "futur" est à notre portée aujourd'hui, grâce à Kickstarter et à l'imagination de ces gens passionnés.
Et même si le projet ne sera peut être pas tout à fait au point dans l'immédiat, on peut imaginer ce qu'il pourrait devenir après diverses mises à jours et améliorations. Et je n'ai encore jamais vu aucun projet sérieux du genre pour le moment.
Le jeu video semble être en train de franchir une étape supplémentaire avec Omni...
Quelle sera la prochaine étape? Let's see...
dimanche 9 juin 2013
Boards of Canada : Tomorrow's Harvest Review
Alors voila, après quelques
écoutes du nouvel album de Boards of canada, me voila en mesure
d'émettre un avis global sur l'objet.
Tout d'abord,
qualitativement, on est vraiment dans la lignée des albums précédents : On a des morceaux vraiment très envoûtants
et planants, et d'autres assez froids et vides.
On est toujours dans du
contemplatif,
atmosphérique, mystérieux, planant, éthéré, intemporel. Parfois très calme, parfois beaucoup + rythmé.
Personnellement j'ai
beaucoup accroché sur « Cold Earth » et « Reach
for the Dead », j'y ai trouvé une certaine profondeur, une
certaine force sereine.
Et puis il y a, vers la fin
de l'album, « New seeds », et « Come to dust »,
qui sont pour moi le summum de l'album. Il y a une sorte de montée
en puissance dans ces deux morceaux, et un certain sentiment
d' « Epicness » qui se dégage de tout cela.
A noter, une interview très intéressante du groupe, qui permet de mieux comprendre les
influences et les intentions artistiques, ainsi que la philosophie du groupe. Il me semble que c'est la première interview que j'ai pu
lire d'eux, étant donné qu' ils restent assez
discrets et communiquent peu dans les médias, un peu comme les Daft Punk.
Nos deux amis semblent avoir
comme inspiration les années 70-80, surtout les musiques de films
genre John Carpenter. On sent clairement cette nostalgie liée à la culture des années 80.
On comprend également que
tout semble calculé au millimètre près dans un album de Boards of
Canada, y compris le titre des pistes, les références scientifiques
ou mathématiques. « Split your infinities », « White
Cyclosa », « Transmisiones Felix »...Tout cela
donne nous ramène à la technologie et bien sur à
l'industrialisation, des années 80 à nos jours.
On note aussi dans cette
interview la dimension spirituelle de Boards of Canada : On y parle
de nihilisme, du côté limité de l'humain, d'un « climat
conspirationniste anxiogène », mais à côté de cela, BoC (pour les intimes) nous transmet pourtant quelque chose de très profond, de
presque sacré...On est en plein dans les thèmes du rêve, de la
réalité et de l'illusion, de l'âme...
Bien sur, ce style ne fait pas l'unanimité, et certains préfereront une musique + "légère", "joyeuse", ou que sais je encore. Mais BoC a le mérite d'avoir un style assez unique en son genre.
Bien sur, ce style ne fait pas l'unanimité, et certains préfereront une musique + "légère", "joyeuse", ou que sais je encore. Mais BoC a le mérite d'avoir un style assez unique en son genre.
Cependant, une des choses que je
redoute à propos de Boards of Canada, c'est justement qu'ils s'enferment dans leur
propre style. Comment peuvent-ils se renouveler, avancer, et de ne
pas tomber dans une redite du style "vintage/ambiant/planant/années
80" , qui est pourtant leur marque de fabrique, leur identité ?
Car l'album n'est finalement
pas vraiment surprenant. C'est efficace, c'est que l'on voulait.
Certes. Mais la question de l'évolution artistique du groupe se pose
un peu pour la suite. (Si suite il y a !)
Par ailleurs, ce soit être une expérience assez particulière d'écouter cet album en plein désert, comme c'est le cas pendant cette session spéciale qui a été organisée dans un ambiance un peu mystique et presque surréaliste...On croirait qu'on va voir débarquer des aliens !
Bref, quoi qu'il en soit, longue vie à Boards of Canada !
Bref, quoi qu'il en soit, longue vie à Boards of Canada !
BD Jade
Je m'intéresse assez peu aux sorties bd en géneral, si ce n'est celles de gens que je connais, comme par exemple Ulysse Malassagne, un jeune dessinateur-animateur-auteur qui a du talent et de la créativité à revendre.
"Jade" est sa seconde bd, après le très bon premier tome de "Kairos", qui est une histoire en 3 tomes, et pour laquelle il avait developpé un trailer animé sacrément impressionnant et bien péchu.
Ce trailer est toujours visible ici , ou directement sur le site du studio "la cachette" . Ce trailer pourrait d'ailleurs donner suite à un film complet, qui pourrait être facilement financé grâce au site Kickstarter, un site bien pratique, qui fait appel aux dons des internautes pour la réalisation de projets divers.
Bref, on peut dire que Ulysse fait une entrée assez "fracassante" dans le monde de la bd, et qu'il s'est montré très productif pour réussir à sortir à la fois ses deux bd et son trailer animé...Il affiche déjà un univers et un style très mûrs, ce qui promet beaucoup pour la suite !
Revenons à Jade. Premier constat : Cette bd se lit extremement bien, même lorsque le thème de l'histoire du Tibet ne nous intéresse pas spécialement, puisque l'auteur nous explique les choses de façon très simple et claire, à travers le point de vue de deux personnages principaux : Harry, qui vient d'angleterre, et Pema, un tibétain qu'il est venu libérer de l'emprise des chinois car celui ci peut l'aider à retrouver une mystérieuse femme nommée Jade.
Toute l'histoire tourne autour du conflit entre les chinois et les tibétains, un conflit complexe et assez intéressant, qui est résumé en quelques pages à la fin du tome. Car oui, cette bd nous permet aussi d'apprendre des choses, ce qui rend la lecture d'autant plus intéressante.
Pour ce qui est du dessin et du style graphique, c'est vraiment excellent. C'est frais, bien balancé, et très agréable à regarder. Les scènes d'action bougent sacrément bien, et tout s'enchaine à la perfection, à tel point que l'on peut lire cette bd en presque 10 minutes...
La fin de la bd annonce une suite, ce qui n'est pas pour nous déplaire, car on sent qu'il y a encore beaucoup de choses à comprendre sur cet univers, aussi bien dans l'histoire fictive des personnages, que dans le contexte historique, qui lui est bien réel.
Autre petit point sympa : Le format. On est dans un format "comics", c'est donc un peu plus petit que sa précédente bd "Kairos". Ce format est très agréable à prendre en main, et l'objet en lui même est très joli.
Bref, vivement la suite.
mercredi 22 mai 2013
Boards of Canada : Nouvelle vidéo
Ils sont toujours là, tel un fantôme qui s'était fait oublier pendant...Quoi...7 ans? On n'osait plus espérer leur retour, tout en sachant que l'aventure n'était pas finie.
Mais les revoilà. Ils "mini-buzzent", ils arrivent avec des bouts de vidéos, des bouts de rumeurs pas claires, des sortes de jeux de piste...
Y a pas à dire, y en a qui s'amusent beaucoup à nous faire languir. L'art du buzz n'est pas donné à tout le monde. La première condition, c'est...D'avoir un nom.
Les Daft Punk nous l'ont montré récemment, le buzz est l'apanage des stars, même si pour moi leur album n'est pas forcément à la hauteur du buzz pour l'instant...Un peu mou du genou à mon goût? Les 2 amis robots se seraient ils péperisés pendant tout ce temps? Bon, j'arrête, il faudra que je réécoute plusieurs fois l'album, et que je guette divers remix sur Youtube pour me faire un avis sérieux. Mais pour moi, le véritable phénomène est clairement ce nouvel album des BoC, intitulé "Tomorrow's Harvest". Okay. J'adore déjà le titre, j'adore déjà la pochette, et j'adore déjà attendre impatiemment la sortie officielle UK : 10 Juin. Yay !
Boc, c'est l'Univers musical le + original et le + profond que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. Il y a le mélange musical ambiant-electro-hip hop, et puis il y a aussi le style très expérimental des clips vidéos (+ ou moins officiels) que l'on trouve sur la toile. On est littéralement plongé dans une ambiance retro-nostalgico-onirico-WTF que je trouve vraiment hypnotisante, personnellement. A noter, par exemple ce "Turquoise Hexagon Sun" mixé avec un extrait du magnifique film"Koyaanisqatsi", qui le complète à merveille, puisqu’on est là aussi dans du mélancolique et planant. Pour voir le clip en question, c'est ici.
Cette musique touche l'âme directement. Bref, Boc nous offre vraiment quelque chose de très personnel, de très puissant et profond, d'hors-norme, d'intemporel, qui prend totalement à contrepied la musique mainstream actuelle, qui se consomme et s'oublie trop vite, société de consommation oblige...
Bref, vivement de nouveau titres tout frais, tout neufs. Dans un style pas mal non plus, il y a prochainement le groupe "Bibio" qui reviendra avec un nouvel album intitulé "Silver Wilkinson". Deux titres circulent déjà sur youtube : "You", et "A tout à l'heure" (A écouter ici), qui sont très bons, et qui restent dans l'esprit des précédents albums.
A noter qu'il est mentionné sur Amazon.fr que Bibio suit de près les productions du label Warp (Aphex Twin, Autechre, Boards of Canada). On reconnait clairement les influences en effet.
Bref, tout cela est très prometteur. Enfin un peu de fraicheur dans un monde musical trop touché par la banalité...Ce qui met d'autant + en valeur les perles originales du genre Boc ou Bibio. A voir.
mercredi 15 mai 2013
Evangelion 3.0 : You can (not) test
Okay, c'est reparti pour un tour, avec nos petits héros dépressifs, bipolaires, narcissiques, schizoïdes, schizophrènes et paranoïaques.
Je dois avouer que j'attendais ce troisième opus avec une certaine excitation et une grande impatience, tellement l’épisode 2.0 m'avait impressionné à tous les niveaux : Le rythme, l'ambiance, les combats épiques, l'animation incroyable, l'équilibre entre le drame et les moments + légers, les personnages attachants et originaux, une asuka sexy et badass, la bande originale super canon, le sound-design canon aussi (aspect que je trouve particulièrement important dans un film d'animation), et ce sentiment d'assister à quelque chose d'assez grandiose et unique quand même. (surtout quand on le découvre pour la première fois au cinéma)
Et puis cette fin en mode WTF, qui ne pouvait qu'annoncer du lourd pour la suite.
Bref. Ma première attente face à ce nouvel épisode, c'était d'être surpris, et de redécouvrir Evangelion sous un "nouveau jour". En un sens, mon voeu a été exaucé, hehe...
Le problème, c'est que trop de WTF tue le WTF. En effet, on nous balance d'emblée dans un univers totalement inconnu, dans une époque inconnue, avec des personnages changés, aussi bien au niveau du look (tout le monde met des lunettes stylées maintenant ^^), que des motivations. Misato combat la Nerve maintenant. "Whoa, mais Keskispass?", se demande-t-on dans un premier temps. Puis l'histoire avance, et on n'a finalement pas de réponse claire. On nage en plein doute. Que s'est il passé depuis la fin du 2.0? Shinji aurait apparemment provoqué la destruction du monde. Encore une fois tout est de sa faute, quelle tragédie, lui qui pensait sauver le monde, et sauver Reï...
Du coup, il va passer tout l'épisode à errer, à hésiter, à ne rien comprendre, prisonnier de ses propres contradictions, à essayer de se ressaisir, + schizo que jamais...Ce qui est assez pénible. Tout cela traine, et ne va nulle part. Et puis vers la fin (et après un cours de piano qui dure 3 plombes), on nous balance enfin une petite baston, qui n'aboutit à rien. A part à la réunion de nos 3 héros principaux : Shinji, Asuka et Reï , dont on se rend compte qu'ils sont tous aussi paumés les uns que les autres...Cette fin a un côté assez beau et tragique...Mais est-ce juste cela, le propos d' Evangelion finalement? Raconter la vie de ces jeunes paumés, qui essaient de trouver un sens et une motivation dans leur vie? L'aspect mythologique semble perdre toute crédibilité du coup, puisqu'il ne peut y avoir réellement d'évolution positive. Il semblerait que ce combat des anges, ces histoires de lilith ou d'adam ou de clones n'ait vraiment aucun sens. A part pour les fanboys qui vont essayer de théoriser sur tout cela, mais pour ma part, non merci. Je me contenterai des personnages et de l'aspect psychologique et métaphorique des choses, plutôt que de perdre mon temps à chercher une "rationalité" dans les événements de l'histoire. L'univers est très complexe, certes. Mais peut être qu' Anno s'est trop perdu dans cette complexité (qui en devient caricaturale...), ou qu'il joue avec tout cela, justement, pour perdre ses fans. Après tout, Evangelion est son joujou, et libre à lui d'en faire ce qu'il veut ! Et en vérité, j'apprécie le côté expérimental du truc, et la liberté que prend Hideaki Anno avec tout cela. Au moins, on ne pourra pas dire qu' Evangelion est un produit commercial formaté. Et même si c'est un peu casse-gueule, je trouve que cette prise de risque a un certain mérite, surtout vu le nombre de fans qui suivent cette saga depuis un bon moment.
Quoi qu'il en soit, personnellement, je prends plus cette série comme un voyage où il suffit d'apprécier chaque scène pour ce qu'elle est, plutôt que comme un objet possédant une cohérence globale. Sinon c'est un coup à trop se prendre la tête. Un peu façon Lost, la série.
Evangelion 3.0 : Tu peux (pas) test.
Bref, pour résumer, quelques scènes jolies, genre la scène d'intro avec Asuka (même si c'est peu lisible, c'est joli à voir), et la séquence de fin, ou ça commence à bouger un peu. Pour le reste, je me suis un peu ennuyé. Mais ça reste divertissant, même si ce n'est pas à la hauteur de l'opus précédant.
Bon, on n'a plus qu'à patienter 3 ou 4 ans pour le dernier film, le 4.0. Le trailer post-génerique ne ressemblant à rien, on va se contenter d’espérer une petite fin sympathique et divertissante, un peu + claire et lisible que ce 3.0, ce serait cool. Siouplait monsieur Anno.
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