mardi 19 novembre 2019

Spiderman


Le dernier Spiderman :

Cela n'a éveillé que très peu d'émotion chez moi, hormis la curiosité...
Ce que j'ai vu, c'était un gros monstre blockbuster cinématographique très lourd et assez vide et creux...
rempli de gags et de tentatives de repousser les limites du blockbuster, un peu en vain.
Le contexte de la sortie scolaire avec les gosses qui font les cons, annule quasiment tout drama et toute profondeur épique,
on ne croit pas une seule seconde aux enjeux, c'est un simple parc d'attractions filmique au même titre qu'un Valérian finalement...
Et ce côté parc d'attraction ne suffit pas, car un film qui se veut drama superhéros doit nous faire frissonner un minimum,
avec des enjeux et des tensions narratives suffisemment puissantes. Or là, pas grand chose n'est amorcé et on a le sentiment
de beaucoup de vent et d'agitation dans le vide...
On essaie de faire davantage d'autodérision sur le mythe spiderman, avec des gags plus modernes (portables, youtube...),
et une relation peter/mj originale, à laquelle on ne croit absolument pas une seule seconde...
Quant à Mysterio, c'est une caricature de méchant franchement ultra clichée, et le côté "motion capture" imposteur qui joue un film
ne suffit pas à le rendre intéressant, tellement ses motivations sont basiques et bidons...
Les effets spéciaux sont parfaits comme toujours, mais ce film est une simple machine à faire du fric, sans ambition créative...
La créativité essaie de naitre à l'intérieur du blockbuster mais elle ne va jamais au dela...
Impossible d'être original et créatif avec une telle machine de toute façon.
On dirait qu'ils sont vraiment lassés de ce personnage de spiderman, et que cette mythologie s'essouffle vraiment...
On aimerait passer à autre chose.

Bref, même si mon intérêt pour le drama et la tension n'est plus ce qu'il était, et que je ne suis plus autant adepte de la souffrance du héros,
il est évident que le drama garde comme objectif de créer des émotions fortes et d'impacter le spectateur, c'est son rôle premier.
Or ici il n'y a quasiment rien d'impactant, juste de grosses images et beaucoup de bruit, qui semblent être un cache misère à un néant créatif,
et une grande pauvreté cinématographique, à peine reconnue, tellement les fanboys de toute sorte sont prêts à se FORCER à aimer plutôt que de voir à quel point c'est mauvais.


Et tout cela me conforte dans l'idée de faire de mon centaurus une oeuvre riche et créative.
Ouais, je ne suis plus dans le culte du drama ni de la souffrance du héros, mais plutôt dans l'apologie de la créativité, sans tomber dans l'excès de richesse, qui peut tout autant être indigeste.
La clef est de trouver l'équilibre, et de savoir que mettre en valeur et quand.

Et donc, allons y, allons encore et toujours vers une oeuvre plus fournie et ...créative.




MANDALORIAN s1e1

Enfin des énergies intéressantes !
Star wars est vraiment l'univers parfait pour experimenter de nouveaux types de paradigmes et d'énergies,
et là on est servi.
30 minutes de mandalorian défoncent largement un spiderman de 2 heures.
Très intéressant ce petit côté "reportage documentaire dans l'univers de star wars", avec des caméras façon documentaire.
Très cool de retrouver juste l'essence minimaliste de star wars, avec les transitions.
Très cool le dépaysement avec une très légère touche d'oriental.
Très amusant, d'être à la limite du ridicule parfois tout en restant dans le badass. Un peu comme Split qui est parfois à la frontière du décrédibilisé.
Jouer avec les frontières c'est très rigolo.

Les KIFFS :
- Le cyborg autiste badass est excellent, et ses techniques de combat sont plutôt originales.
  On mixe le côté humour fun délirant et badass dans le même personnage, très très bon.

- Le vieux sage dans le desert, a ce côté "vieux druide fier" malgré sa petite taille, très très bon,
  avec sa structure et ses principes fermes. Un fort caractère attachant.

- Le Mandalorian est mystérieux badass, mais aussi humain.