J'étais tombé par hasard sur cette émission de radio qui parlait d'une fameuse "Emily Dickinson" poétesse qui a décidé de vivre recluse depuis des 30 ans, ne supportant le monde exterieur...
Du coup je me suis intéressé au film "A quiet passion" qui retrace sa vie.
Très bon film, qui montre la façon de penser de l'époque, avec les espoirs et désillusions qui y sont liés.
-"Comment pouvez vous continuer à m'aimer?" >>"Tu es si facile à aimer".
- Les séquences de portraits en travelling arrière, superbes, ça fait énormément penser au travail de Matthew Barney...Et si je faisais pareil avec les vigiles du futur? Ce serait carrément classe ! A tester.
-Emily, une rebelle qui a grandi dans un environnement très religieux, limite sectaire, et son caractère de feu la conduit à devenir "exactement ce que détestait être", c'est à dire une femme aigrie et colérique ? (ça me rappelle moi, marqué aussi par les notions de règles, avec lesquelles je me débats, et cette blessure d'injustice, ce perfectionnisme de soi, etc..)
- Le thème de "l'éternité" et du desespoir face à l'issue qui nous attend. Un sentiment de vide dont elle s'inspire apparemment.
- Ce genre de vie favorisait les relations très spirituelles, réflechies et profondes. Paradoxalement, on dirait que cette époque était peut être moins superficielle que celle d'aujourd'hui.
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